Maryse Condé, née le 11 février 1937 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et morte le 2 Avril 2024, a étudié les Lettres Classiques à la Sorbonne. En 1960, elle part pour la Guinée où elle affronte les problèmes inhérents aux États nouvellement indépendants. Son périple africain l’amènera au Ghana et au Sénégal. Elle revient en France en 1973, avec ses quatre enfants, elle se remarie à Richard Philcox, qui deviendra le traducteur en anglais de la majorité de son oeuvre. Elle enseigne dans diverses universités et entame une carrière de romancière.
Militante de la mémoire, engagée contre le colonialisme, elle a été la première présidente du Comité pour la Mémoire de l’Esclavage (2004-2009), qui deviendra le comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage - CNMHE, et sera remplacé par la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage en 2019.
Au cours d'une carrière de près d'un demi-siècle en tant qu’écrivaine, elle a publié une trentaine de romans couronnés par de nombreuses récompenses telles que le grand prix littéraire de la Femme en 1986, celui de l’Académie française en 1988 pour son livre La Vie scélérate, récit autobiographique de son enfance, ou encore le prix Marguerite-Yournecar en 1999. En mars 2020, la romancière guadeloupéenne reçoit la Grand-Croix de l'ordre national du Mérite par le président Emmanuel Macron.
Ses principales œuvres :
Heremakhonon (1976), Ségou (2 volumes, 1984-85), Desirada (1997), Célanire cou-coupé (2000), Victoire, les saveurs et les mots (2006), Les belles Ténébreuses (2008).
Crédit photo: Aurimages via Blackiris
Sources : https://memoire-esclavage.org/biographies/maryse-conde | https://www.babelio.com/auteur/Maryse-Conde/7844
Posté à 2 mai 2024