Non à la traite des personnes et au trafic d’êtres humains

En Haïti, globalement, les incessantes crises qui s’enchaînent (COVID-19, séisme, insécurité généralisé kidnapping, criminalité, banditisme, violence, viol, délinquance, crise politique, crise social, crise économique) impactent fortement la vie sociale des groupes les plus vulnérables, qui sont : les femmes et les filles, les personnes pauvres vivant dans des zones à risques multiples, sans économie et sans accompagnement. Leur condition de vie est davantage détériorée et le degré de leur vulnérabilité augmenté. Ils sont souvent économiquement exploités et sont victimes des actes de violation des droits humains.  


Dans le contexte actuel, un grand nombre de populations vulnérables en Haïti sont exposées à des formes de traite et de trafic de leur propre personne humaine sous plusieurs ordres. Le Protocole de Palerme entend par traite des personnes : « le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation. L’exploitation comprend, au minimum, l’exploitation de la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement d’organe ». 


Le plus souvent, les personnes se font exploiter par manque d’informations et de connaissances sur la discrimination, les droits économiques, la culture en ce qui concerne la traite des personnes et le trafic d’êtres humains, ainsi que les risques et les conséquences qui en découlent au péril même de leur vie. 


La traite des personnes et le trafic d’êtres humains violent de manière systématique les droits de l’homme en termes de respect de la personne et de la dignité humaine. Les principaux instruments internationaux, tels que la Convention de Palerme (2000), la Convention de Varsovie (2005) et la Directive 2011/36/UE condamnent sévèrement toutes actions entreprises ayant rapport à la traite des personnes. 

Photo: Larousse.fr


Max Robenson Vilaire Dortilus,
Directeur exécutif
Bibliothèque Centre Culturel Pyepoudre (CCP)

Posté à 13 déc. 2022

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